MARÉCHAUX-FERRANDS, CAVALIERS PROFESSIONNELS :

Les conseils de pro Ekin

EKIN travaille de concert avec des cavaliers et des professionnels afin d’appréhender précisément les problèmes que vous rencontrez avec votre cheval. Retrouvez ci-dessous nos produits associés à des conseils de maréchaux-ferrants et de cavaliers professionnels dans l’optique d’améliorer au jour le jour la relation que vous avez avec votre cheval.
Découvrez tous nos conseils de professionnels sur l’entretien et le soin du cheval :

Le sabot d’un cheval est naturellement humide et l’évapotranspiration (transpiration par osmose) permet une hydratation continue en fonction des saisons.

Il n’est pas judicieux d’utiliser des produits qui forment un film étanche sur le sabot, car ils empêchent cette évapotranspiration et favorisent le développement des bactéries anaérobies, facteur déclencheur de pourriture, fourmilière, maladie de la ligne blanche…

Le sabot d’un cheval est naturellement humide et l’évapotranspiration (transpiration par osmose) permet une hydratation continue en fonction des saisons.

Il n’est pas judicieux d’utiliser des produits qui forment un film étanche sur le sabot, car ils empêchent cette évapotranspiration et favorisent le développement des bactéries anaérobies, facteur déclencheur de pourriture, fourmilière, maladie de la ligne blanche…

La corne est constituée de poils fixés entre eux par de la kératine, protéine fibreuse donnant à la corne sa rigidité.
Lorsque le sabot est abîmé, il est nécessaire de réparer la fibre et de l’aider à se régénérer..

La lumière joue un rôle important dans le développement des bactéries en cause dans les crevasses du paturon. Préservez les pieds avec un onguent protecteur qui laisse transpirer la peau plutôt qu’avec un pansement occlusif.

Autre point important, les croûtes ne doivent pas être arrachées ni traitées avec des produits trop agressifs, car la fragilité cutanée sera aggravée et le phénomène amplifié. Un onguent aura l’avantage de ramollir les croûtes tout en réparant la barrière cutanée. L’humidité est un autre critère, les longs poils des fanons jouent le rôle de « gouttière » sur les membres en permettant à l’eau de s’écouler jusqu’au sol, les couper équivaut à créer des zones de stagnation de l’humidité dans le pli du paturon et à supprimer la protection naturelle contre la lumière.

Règles de base:
1) 10 minutes de pas, l’allure qui échauffe, assouplit, concentre et calme le cheval. Commencer sur une attitude basse et loin pour étirer la ligne du dessus. Veillez à ce que le pas soit délié et lent afin que le cheval ait bien le temps de “poser” ses pieds et d’installer sa concentration.
2) Enchaînez les figures en alternant les figures qui “raccourcissent” le cheval et celles qui “l’étirent”. Par exemple sur le grand côté, enchaînez deux demi-voltes en rentrant les épaules sur le demi cercle, puis en allongeant le pas sur la ligne droite. Variez ensuite cet exercice avec des transitions montantes sur la ligne droite, et descendantes en arrivant sur la piste. Travaillez le aux trois allures.
3) Soyez à l’écoute de votre cheval, inutile de forcer sur une résistance, analyser là et cherchez un exercice adapté. Variez beaucoup les demandes, l’équitation “au km” blase le cheval. Ce qui n’est pas contradictoire avec le fait d’installer le cheval dans un exercice en le répétant pour qu’il deviennent facile à réaliser.
4) Allez du plus simple au plus compliqué dans la gradation des exercices, et terminez la séance sur un exercice simple que le cheval connaît bien et exécute facilement ce sera bon pour le moral de votre cheval et pour le vôtre.
5) En fin de travail, pensez au confort de votre cheval. Effectuez un tour à chaque main au trot sur une encolure basse et longue avec un contact franc entre votre main et sa bouche, pour ré-étirer la ligne du dessus. Puis un tour à chaque main rennes longues, au pas, pour effectuer la récupération cardiaque.

Les pathologies cutanées chez le cheval sont source d’inconfort et de gêne dans le travail. L’épiderme du cheval est plus fin au niveau des zones poilues que des zones glabres. Le sébum protège contre les microbes et limite les pertes en eau de la peau. La sueur du cheval est plus riche en protéine que celle des autres espèces, elle a des propriétés antibactériennes, mélangée au sébum, elle forme une émulsion qui constitue le film hydrolipidique. Le PH de la peau du cheval (de 4,8 à 6,8) a des propriétés bactéricides. L’innervation cutanée est très importante chez le cheval en particulier sur la tête et les membres.
Moins de 6h après l’apparition d’une plaie, la contamination bactérienne est considérée comme minime. De 6 à 12h, la multiplication bactérienne s’effectue dans les tissus morts. A plus de 12H, les bactéries gagnent les tissus vifs; la plaie est infectée.
La cicatrisation est un processus qui se divise en plusieurs phases : un processus inflammatoire qui a pour rôle de protéger et nettoyer la plaie, un processus de réparation qui va permettre la reconstruction du tissu cutané. Certains facteurs peuvent réduire ou empêcher cette phase de réparation : une infection, des pansements occlusifs, une forte hypothermie,…D’autres facteurs accélèrent la cicatrisation, notamment l’application de désinfectants non desséchants.